C’est le printemps, presque l’été, qu’elle a dit la madame Météo, moi, je veux bien la croire, mais faut-il encore le prouver !!! Je sais, je suis de mauvaise foi : comme d’habitude, parole de loup ne vaut guère pour les tenants du lobby des marchand de moutons, et autres bergers, mais dans ce cas, ce n’est pas la mienne que je conteste (manquerait plus que cela !), mais celle de la dame qui se tortille dans tous les sens sur mon écran télé (« ils » devraient penser à lui faire faire pipi avant) . J’dis ça c’est pas à la légère mon bon monsieur, mais cette année, la « madame » elle nous a gâté,
« Fera beau ce Week-end !!! » et bang, il c’est mis à déluger au moment même où je commençais à peindre les barrière ;
« Restez chez vous, il va faire un temps pourri » et moi qui la crois et qui annule mon voyage à Rome pour voir le pape (non, je déconne !) , mais bon, j’ai semé mon engrais pour rien, pas une goutte d’eau, il a fallu que j’arrose pour le faire pénétrer.
Au début, quand j’étais jeune, je croyais qu’ils se trompaient, mais c’est faux, « ils »mentent, tiens, regarde Drevet : pendant des années il est venu faire le beau chez nous, à Nîmes pour la féria, fallait pas qu’il loupe une seule corrida, et bien, tu vas pas me croire, mais maintenant qu’il est candidat écolo (tendance vert jaune apolitique de droite) et bien, il milite afin qu’on les interdisent. L’année prochaine, l’élection passée, il retrouvera sans vergogne sa place sur les gradins, bien en vue, pour que les photographes ne le ratent pas.
Mais je m’égare, donc, cette ci, je me suis dis, puisque la Laborde, elle dit qu’il va faire beau, et bien tu vas la prendre au mot et aller faire un tour dans les alpes du sud, avec ta tanière à roulettes spécialement agréée pour les loups de bonnes compagnie dont je suis. Si elle se trompe, si elle t’a menti, tu seras couillon comme d’habitude.
Et nous voilà partis, ma dame Zette et moi, direction « L’Espigoule », ne cherchez pas sur la carte, vous ne trouverez pas, l’Espigoule, c’est un pays imaginaire, situé dans le Haut Var, où les habitants ont tenu leur propres rôles dans un téléfilm intitulé « les quatre saisons d’Espigoule, » une sorte de pastiche de la série de Canal +. Ça ne se prend pas la tête et on rit un bon coup. Bon, si vous êtes un peu curieux (et curieuse) cherchez sur Google, vous trouverez.
En attendant, voici le café du cours, tenu, par Jean-Marc, l’un des héros du film. Et je signale que pour le dixième anniversaire du tournage, une grande fête « villageoise » aura lieu à L’Espigoule le 5 Juillet.
Puisque nous étions tout à coté, nous avons pris la direction de « Moustiers Sainte Marie, vous savez ce village avec une étoile suspendue par une chaîne entre les deux falaises qui le dominent.
L’occasion de faire concurrence à Ulysse et à Lacalmette, en donnant de l’éternité à l’éphémère, je veux dire par là , que moi aussi j’ai photographié un champ de coquelicots, avec celui là, je prends la tête du concours…… du moins pour le nombre, je laisse à Saadou la prime à la poésie pur la présentation des siens.
Ensuite ce fut les Gorges du Verdon, et une eau magnifique au fin fond de l’abîme…..du haut de la route des crêtes.
Le lendemain nous avons admiré quelques téméraires faisant du saut à l’élastique au pont de l’Artuby avant d’essayer à mon tour le grand plongeon. !!!!!
Non, je plaisante, ce n’est pas moi, c’est Dame Zette, on dû la bâillonner avant de la pousser dans le vide.
Vous connaissiez Aiguines au dessus du Lac de saint Croix ? Moi pas, pourtant, j’ai pas mal sillonné le coin, du temps où je faisais de la spéléo sur le plateau de Canjuers.
Comme vous pouvez le voir, Dame Zette a survécu au saut à l’élastique,
Dans l’après midi, un coup de folie nous a pris, ne voulant pas repasser par la vallée de la Durance pour gagner les Baronnies, nous avons confié notre sort à Katy GÉPÉHESSE , c’est elle qui a tracé notre route de col en col et de vallée en vallée , c’est comme ça que nous nous sommes retrouvé à la fête du vent à Puimoisson , sur le plateau de Valensole,
Nous ne pouvions pas la louper, de très loin nous avons aperçu des cerfs-volants dans le ciel, et même un poisson clown. La Katy GPS nous a fait passer par des petites routes, où il était quasiment impossible de se croiser, heureusement, à par les vaches,nous n’avons rencontré personne jusqu’au village des Mées
Celle-là s'appelle Quichottine !
(Les Mées Lacalmette !, pas les Mémée !!!) où nous fumes accueillis par ses « fameux pénitents
Il ne nous restait plus qu’à remonter la Vallée du Jabron, au pied de la Montagne de Lure, encore couronnée de Neige avant de faire étape dans les Baronnies,. Et de regagner le lendemain notre cher Languedoc.