Chacun sait qu'en politique les promesses n'engagent que ceux à qui elles s’adressent a dit un jour Charles PASQUA, personnellement, je m’étais fait celle de ne plus évoquer la politique Uzètienne sur mon blog, j’y ai cru et voilà qu’à ma propre stupeur je trahie mon serment. Moralité, ne me faites pas confiance, la prochaine fois que je me présente à une élection ne votez surtout pas pour moi. Merci.
Un peu grisé par le petit succès de mes historiettes, j’avais perdu de vue, qu’initialement je voulais aussi traiter de quelques sujets d’actualité de notre beau duché, mais petit à petit j’ai compris que ces articles tomberaient comme un cheveu sur la soupe au milieu des loups, des sorcières et des souvenirs d’enfance. J’avais donc décidé de réserver mes écrits sur Uzès à mon site, en y consacrant une rubrique. Mais, comme il n’est ouvert que depuis deux semaines au public, son audience bien qu’en constante progression n’a pas encore atteinte celle du blog. Lequel, par ailleurs, est quand même plus ciblé sur la région que le site.
Voilà pourquoi votre fille est muette et qu’AKELA redevient bavard en reniant sa promesse de ne plus évoquer UZES. Mais rassurez vous, ce n’est que temporaire.
Pour résumer la situation, (je vais essayer de faire court et ne pas balancer quelques provocations de mauvais alois comme malheureusement, j’en ai la fâcheuse habitude en toute sincérité, quand j’insinue que quelqu’un est un …. c’est de bonne foi)
Donc, pour les malheureux qui n’ont pas l’incroyable chance de vivre dans notre belle ville, (je plaisante…..) au mois d’Avril, notre maire a perdu la présidence de la Communauté des Communes de l’Uzège dans des circonstance tout a fait comparables à celles que j’ai décrites ici même dans une note intitulée « Les malheurs de Not’Maire ». Sauf que dans ma note l’action ne se passe pas à Uzès mais dans le village de Pasdebol sur Gazon. (Ceux qui ont suivi de près savent pourquoi j’ai créé un village fictif, mais ça n’à plus aucun intérêt maintenant).
Pas content du tout, Jean-Luc CHAPON (c’est son nom) a lancé l’idée que la ville pourrait quitter la dite communauté de commune pour rejoindre l’agglo de Nîmes. (Pour une fois qu’il a une idée….je plaisante encore). En avait-il réellement l’intention ? Peut-être, nul ne le saura jamais, ce qui est sûr, c’est qu’une analyse fine de la situation permettait de douter de sa véracité. Mais passons vite là dessus, venons en à une période plus récente, marquée par l’offensive générale de l’opposition contre cet éventuel rapprochement. Toute une série de signes permettait de penser que le maire menait son petit monde en bateau, et je me demandais quand quelqu’un finirait par dire « Mais bon Dieu, ouvrez les yeux….. » Comme on n’est jamais mieux servi que par soi même, j’y ai été de mon petit commentaire sur le blog « Vivre à Uzès » mais là aussi, je vous invite , si vous vous voulez en savoir plus à vous rendre dans la rubrique de mon site. Un de mes objectifs, était de faire en sorte que le maire, voyant le pot au rose éventé, arrête son cirque, je n’y croyais pas trop, mais trois jours après la publication de mon commentaire, « il reconnaissait en aparté que c’était un coup de bluff ». Je n’ose pas (trop) croire que j’y suis pour quelque chose, mais allez savoir !
Il a fallut près de quatre jours d’un silence fracassant pour que l’on puisse lire sur un autre blog une première note concernant cet aveu, d’autres ont suivi par la suite. Je comprends l’indignation de ceux qui ont écrit, la politique n’est pas un jeu, et on ne peut impunément se moquer des gens, même si tout nous oppose à eux. Mais à coté de cela, je souhaite que certains opposants soient plus modérés et plus modestes dans leur propos, lorsqu’on prétend que J-L CHAPON n’est pas un politique on se trompe complètement, C’EST UN POLITIQUE, fin politicien, fin tacticien, excellent manipulateur, sinon, comment expliquer qu’il se maintienne à la mairie depuis vingt-cinq ans en se contentant d’assurer le service minimum. ? ARRETEZ DE LE SOUS ESTIMER, depuis sa première élection en 1983, on commet cette erreur. En trente ans de vie uzètienne, j’ai assisté à des dizaines de meeting électoraux, j’ai fréquenté de nombreuses permanences de l’opposition, je sais combien on « s’amuse de lui », entre deux verres de vin blanc. Malheureusement, au moment des résultats, c’est lui qui rit, et nous qui rageons. Il n’a perdu qu’une élection, les dernières cantonales, (il n’y a pas beaucoup de personnalités politiques, qui peuvent en dire autant, surtout sur Uzès) quand à la présidence de la communauté de commune, ce n’est pas une cinglante défaite, comme j’ai pu le lire. Douloureuse, humiliante, je veux bien, mais dans une élection aux suffrages indirects, où les électeurs ne sont pas des citoyens lambda, mais des personnalités marquées politiquement (même si elles ne se sont pas inscrites à un parti), la défaite n’est plus due à l’homme, surtout quand il a fait sa part de boulot en remportant sa mairie, mais aux circonstances politiques. Bien sûr, on peut toujours me rétorquer que les délégués représentent les électeurs, cependant, je doute fort que les uzégeois aient voté en Mars en fonction de la présidence de la CCU, ils se sont prononcés pour le choix d’un maire ou d’une liste.
Même si je comprends l’amertume de la défaite des municipales, même si je comprends l’indignation face au comportement de Jean-Luc CHAPON vis-à-vis des élus de l’opposition (je l’ai subi 12 ans), il faut se garder de pratiquer la langue de bois, il faut se garder de réagir émotionnellement. CHAPON n’attend que ça, l’épisode de la CCU où il a mit les (mauvais) rieurs de son coté, en est une belle illustration