Notre "grand » président et son porte flingue « Hortefeux à volonté" ayant jeté le masque, nul ne peut ignorer que nous vivons désormais sous un régime d’extrême droite. J’abandonne, quelques minutes mes vacances pour vous livrer, sans autre commentaire que ce préambule, cet extrait du Marianne Hors Série (Juillet-Août2010)
« L’Extrême Droite, une politique de la Haine »
« Quant aux « métèques » de l'helléniste Maurras, c'étaient les étrangers, les immigrés, eux aussi à l'œuvre dans l'entropie de la société française. Pour l'individu d'extrême droite, le naturalisé n'est pas un Français. « 7/5 n'ont pas avec nous, écrivait Barrés, cette communauté de race, de sang et d'histoire [et] ne sauraient sentir comme nous sentons, et surtout dans les questions nationales12. » La xénophobie et le racisme sont des composantes des attitudes d'extrême droite, les étrangers étant tantôt accusés de prendre le travail des Français, tantôt d'importer une culture et des comportements singuliers qui dénaturent l'identité nationale. Malgré l'absence d'une race française, nombre d'extrémistes, franchement racistes, dénoncent dans l'immigration la dénaturation de la « race française ». La protection de l'entité française passe par le refoulement des « barbares ». Le régime de Pétain, aboutissement de tant d'idées d'extrême droite, n'hésitera pas à annuler 50000 naturalisations : une hétérophobie d'État fait de l'étranger comme du Juif (mais le Juif n'est-il pas un étranger pour l'extrême droite ?) le germe des pires fléaux. Un nationalisme fermé comme celui-là rêvait d'une « France seule », enracinée, protectionniste, sans que ses adeptes se rendent compte à quel point le peuple français est issu pour une large part des vagues de migrants qui se sont succédé. »
Dessin xénophobe paru dans l'hebdomadaire catholique Le Pèlerin en 1912 : deux ouvriers français endimanchés clabaudent sur la main d'œuvre étrangère : «Quelle invasion de métèques!»