Vous ne vous appelleriez pas Jean, par Hasard ???

Comme je te l’ai dit, mon grand père, Maurice, a écrit ses mémoires dans les années 70, plus tard, bien après sa mort, à la demande de ma mère, j’ai recopié ce document grâce à ces machines à écrire à traitement de texte  que l’on trouvait au début des années 90, un petit tour à la reprographie, et chaque membre de la famille put bénéficier d’un exemplaire de ce récit. Le mien me servit de base pour mes recherches. Je savais donc que mon arrière grand père s’appelait Antoine, qu’il était né en 1858, qu’il avait un frère prénommé François, et que leurs parents, d’après mon texte, étaient décédés les 6 et 9 février 1885 à Bourg-Lastic.
Fastoche !! que je me suis dit, tu vas faire un tour dans les archives départementales du Puy de Dôme, et comme cela, tu connaîtras enfin les prénoms des parents d’Antoine et de François.
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Et bien non !!! Rien de rien, pas possible, j’ai beau lire et relire le registre de l’état civil, je ne trouve rien. Mais tu me connais, je ne suis pas du genre à renoncer, à défaut de trouver l’acte de décès de mes aïeux, je vais chercher l’acte de naissance d’Antoine, et j’aurai mon renseignement. Me voilà donc reparti dans les tables décennales et les registres d’état civil.
Voyons voir en 1858, ah ben non, pas de trace d’Antoine, Je ne m’imagine pas un instant que mon grand père ce soit trompé, mais quand même, je vais faire un tour en 1859, hélas toujours pas de trace de ce coquinou, par acquit de conscience je visite 1860 et là, bingo !!!! Miracle !! Enfin presque, je ne trouve ni Antoine ni François, mais je découvre sur la table annuelle des naissances que deux « Jean », portant notre nom de famille sont nés à quinze jours d’intervalle. Je fonce donc dans le registre d’état civil, et au 26 Juillet je trouve un petit « Jean » tout mignon, fils de Jean et de Suzanne. Je note cela sur mon petit carnet, et je m’en retourne faire une petite visite à mon second « Jeannot », né 11 Août, son papa s’appelle…devine un peu…..il s’appelle « Jean » lui aussi.
Ils ont de l’imagination dans la famille, tu sors dans la rue, tu cries « Jean à table !!!! » et ta salle à manger se transforme en cantine scolaire, auberge des travailleurs et annexe de l’hospice local. Encore heureux que la maman se prénomme Françoise, cela me fait au moins un point de repère, mais malgré tout, la question de savoir si l’une de ces familles figurent dans mes ascendants se pose toujours.
Je continue donc mon petit bonhomme de chemin quand  je découvre la naissance en 1832 d’un « Jean » sûrement le papa d’un des deux de 1860. Je m’empresse de lire l’acte, c’est là qu’apparaît Marie, c’est elle la maman du petit garçon, son fils « naturel », car Marie, vois-tu est mère célibataire, fille mère comme on disait Jadis.
Il me reviens alors ce récit que l’on me fit dans mon enfance, cette tri aïeule qui avait eu un enfant hors mariage, le père (qui se serait appelé Mezure) n’était pas « libre », par la suite, il aurait épousé la maman et reconnu l’enfant, mais celui-ci aurait continuer à porter le nom de jeune fille de sa mère.
Cette fois j’en suis sûr je suis sur la bonne piste, malheureusement j’ignore encore si ce nouveau petit « Jean » est le mari de Suzanne ou celui de Françoise.
Mais me diras-tu, ce n’est pas  une raison pour traiter « Marie » de gamine ?
Attend !, je vais t’explique




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